Par la publication d’une directive référencée ACOT-GID-MedSp-TCJT-001, ACOS-Ops&Trg, d’un commun accord avec COMOPSMED, a défini les modalités d’exécution relatives à la détermination et à la coordination de l’appui médical durant les différentes activités d’entraînement et de formation au sein de la Défense, mais...
Cette directive du 28 Jan 2008 prévoit que les activités de formation doivent être considérées comme des activités d’entraînement, par opposition aux activités opérationnelles. Conséquence, la directive est de stricte application pour les activités de formation ! Une annexe A reprend toutes les activités existantes au sein du Département, tandis que l’annexe B définit les normes minimales d’appui médical à fournir. Lors d’activités combinées, ce seront toujours les normes minimales d’appui médical qui seront prises en compte.
La règle des 30 minutes
En Belgique, la règle des 30 minutes représente le laps de temps endéans lequel le patient doit être vu par un médecin qualifié pour pouvoir le stabiliser avec les moyens médicaux mis à sa disposition, et ce, en attendant ou non une évacuation vers une infrastructure médicale (HM, EMI, Module chirurgical avancé…). L’équipier premier secours, l’ambulancier ou l’infirmier doit toujours arriver à l’endroit de l’incident dans un délai de 10 minutes.
Interprétation du paragraphe ci-dessus
Nous avons été informés que lors d’exercices de manipulation de grenades et d’autres explosifs à Bourg-Léopold, l’autorité locale a estimé que la présence d’un véhicule ambulance et d’un ambulancier sur le stand de tir n’était pas nécessaire, comme la directive le prévoit, car l’infirmerie n’est pas loin... En cas de problème, il suffisait d’appeler à l’aide !
Inconscience ou incompétence ?
À ce stade, la question mérite d’être posée… La CGSP-Défense a informé COMOPSMED de la situation, qui a directement pris les mesures qui s’imposent pour rappeler l’obligation du strict respect des règles édictées par ACOS-Ops&Trg en la matière.
Si vous constatez ce genre de dérive, pour quelque raison que ce soit, n’hésitez jamais à nous contacter et à rappeler au directeur de l’exercice qu’il est de sa propre responsabilité de s’assurer que les normes minimales d’appui médical soient effectives !